La nouvelle route de la soie – Une infrastructure logistique « Made in China »

Le développement de la nouvelle route de la soie depuis 2013

Aujourd’hui, la nouvelle route de la soie relie environ 60 % de la population mondiale. Selon les estimations, elle représentera bientôt 40 % du volume total des échanges mondiaux. Athènes, Istanbul, Venise, Moscou, Rotterdam et Duisbourg sont considérés comme des carrefours majeurs en Europe.  La renaissance de cet ancien réseau de routes commerciales est le projet stratégique le plus important du mandat du Président Xi Jinping. Ainsi, la Chine a investi dans les ports, les aéroports, les réseaux ferroviaires, les routes et les hôpitaux. 900 milliards de dollars ont été libérés pour ces investissements. D’après les déclarations officielles, Pékin avait déjà investi 124 milliards d’euros jusqu’en 2020. En moins de 10 ans, environ 80 000 km d’autoroutes et une multitude de nouvelles lignes de chemin de fer ont ainsi vu le jour rien qu’en Chine. Les premiers accords en Europe ont été signés avec la Russie, la Pologne, la Hongrie, la Bulgarie, la Serbie et la Croatie. De la construction de nouvelles zones industrielles à la construction de centrales électriques et d’hôpitaux, en passant par la promotion des échanges commerciaux, de nombreux projets ont déjà été initiés et réalisés.

Opportunités de la nouvelle route de la soie pour la logistique

La Chine est l’un des principaux partenaires commerciaux de l’Allemagne et de nombreux autres pays d’Europe. Avec l’avènement du e-commerce, le volume des échanges a considérablement augmenté. C’est pourquoi le développement des chaînes d’approvisionnement est-ouest est intéressant pour de nombreuses entreprises et économies nationales :

• Des délais de livraison plus courts : les livraisons de la mégalopole chinoise de Chongqing à Duisburg, requièrent 4 à 6 semaines par voie maritime alors que la liaison terrestre ne prend que 12 jours.
• Des frais de livraison modérés : les marchandises peuvent être transportées plus rapidement, mais surtout à un prix plus avantageux par le train. Les coûts de transport par voie ferroviaire se situent entre les coûts du transport maritime et les coûts aériens. Il convient toutefois de noter qu’il est totalement impossible de transporter, par voie terrestre, les quantités qu'un navire est capable de transporter. 
• Nouveaux débouchés : l’évolution concomitante des pays le long de cette route peut créer de nouveaux débouchés pour les entreprises.

En conséquence, le premier port ferroviaire européen de Hambourg voit également des opportunités dans l’initiative « One Belt, One Road » : « La nouvelle route de la soie est un complément important au transport maritime pour la chaîne d’approvisionnement mondiale entre la Chine et l’Allemagne », explique Axel Mattern, directeur marketing du port de Hambourg. À l’heure actuelle, 235 liaisons ferroviaires existent déjà entre Hambourg et la Chine (environ 40 trains par semaine) et ce nombre est voué à augmenter progressivement.

Impact de la nouvelle route de la soie sur la logistique européenne

La fluidité des chaînes d’approvisionnement internationales est plus importante que jamais pour les entreprises. On ne peut donc qu'applaudir le développement des réseaux routiers et ferroviaires pour le transport de marchandises. D’autre part, la pandémie de coronavirus a déjà incité de nombreuses entreprises du secteur industriel et du commerce à se tourner davantage vers des partenariats en Europe. L’objectif est de minimiser la dépendance vis-à-vis des fournisseurs mondiaux.

Ceux qui rejoignent aujourd’hui la Place de Marché de TIMOCOM pourront continuer à s’adapter de manière dynamique aux évolutions du marché – et ainsi renforcer leur activité.