L’effet ketchup frappe la logistique européenne
Malgré la reprise du transport maritime sur le canal de Suez, plus d’1 million d´offres de fret sont toujours en attente de chargement
Erkrath, le 07/06/2021 – D’abord la crise du Coronavirus, puis le Brexit et enfin le blocage du canal de Suez – en seulement quelques mois, le secteur européen de la logistique a subi de multiples pressions. L’entreprise FreightTech, TIMOCOM, annonce aujourd’hui, que depuis plusieurs jours consécutifs, plus d’1 million de chargements non pas trouvé preneur. La situation est devenue critique. L’entreprise s’attend à une nouvelle aggravation de la situation dans les semaines à venir, et recommande à tous les prestataires de transport de se connecter rapidement aux bourses de fret numériques.
La pression sur le transport routier de marchandises monte encore d'un cran
Depuis des mois, le commerce international tourne à nouveau à plein régime. L`avarie de l’Ever Given dans le canal de Suez, il y a tout juste deux mois, a provoqué un effet ketchup qui touche aujourd’hui le trafic terrestre en aval, avec un décalage dans le temps. Les transports fluviaux et ferroviaire manquent fortement de ressources, ce qui accentue encore davantage la pression sur le transport routier de marchandises. Les embouteillages au niveau des quais de chargement, continuent à entraîner des retards. Cela multiplie le nombre de trajets à vide jusqu’à l’ordre suivant. La pénurie de véhicules a un impact sur le secteur industriel et commercial sur quasiment l’ensemble du territoire.
« Il était évident que la masse importante de marchandises qui arrive aujourd’hui dans les ports européens, à la suite du blocage du canal de Suez, ne pourrait pas être transportée rapidement. De plus, les capacités des véhicules pour l’acheminement étaient limitées, de prime abord. Nous savions que cela se produirait et nous nous attendions à ce que cela ait de nouvelles répercussions ces prochaines semaines sur la disponibilité des capacités de transport sur le territoire européen». Telle est l’analyse que Gunnar Gburek, le porte-parole de TIMOCOM, fait de la situation actuelle dans le transport routier de marchandises. « Désormais, nous devons tout faire pour éviter les trajets à vide et mettre à disposition toutes les capacités disponibles pour gérer cet important volume de fret. Les bourses de fret peuvent ainsi nous aider».
La situation actuelle
Selon le baromètre du transport de TIMOCOM, les chiffres du premier trimestre 2021 dépassent déjà ceux de la même période de l’année précédente, de 58 pour cent. Au cours de cette période, plus de 10 millions d’offres de fret supplémentaires ont été saisies par rapport au premier trimestre 2020. En Allemagne, en Pologne et en France, le transport national a augmenté de façon exponentielle, surtout en raison du changement des habitudes de consommation au cours de la pandémie : Au lieu d’investir dans des offres de loisirs, des voyages et d’autres services, les investissements ont été reportés sur des biens de consommation, principalement en provenance d’outre-mer. Le baromètre du transport affiche actuellement pour ces trois marchés la même tendance d’un excédent de fret par rapport aux véhicules disponibles.
A propos de TIMOCOM et du baromètre du transport
Depuis 2009, le baromètre du transport permet à l’entreprise FreightTech TIMOCOM d’analyser l’évolution de l’offre et de la demande de transport de 46 pays européens sur la bourse de fret intégrée dans le Smart Logictics System. Plus de 135 000 utilisateurs déposent chaque jour jusqu'à 800 000 offres internationales de fret et de véhicules. Ce système aide les plus de 45 000 clients de TIMOCOM à atteindre leurs objectifs logistiques de façon intelligente, sûre et simple.