12.07.2020

Le marché du transport français affiche une légère reprise

Après avoir affiché des résultats négatifs pendant le confinement européen, les offres de fret repartent à la hausse sur le marché du transport, y compris en France.

Tendance positive sur le marché du transport

La pandémie de coronavirus a également eu un impact économique sur tous les pays d’Europe. Depuis la fin du confinement, le transport routier de marchandises reflète une certaine amélioration concernant la situation du secteur TRM.

Le transport routier de marchandises affiche certes une reprise en France, mais il est encore loin d’atteindre son niveau d’avant la crise sanitaire. Mais les signaux sont positifs et l’on constate une nette reprise de l’économie.

L’importation et l’exportation affichent une légère hausse.

Le baromètre du transport de TIMOCOM affiche une hausse des offres de fret de la France dans tous les pays d’Europe depuis la semaine 20. Cette période correspond à la première phase de déconfinement, le 11 mai 2020. Depuis, l’exportation de fret de la France vers tous les pays d’Europe ne cesse d’augmenter. De début mai à mi-juin, le volume de fret hebdomadaire dans le système de TIMOCOM a augmenté d’environ 50 % par rapport à début avril. Une tendance à la hausse. Cette tendance s’affiche également pour le fret en provenance de tous les pays d’Europe à destination de la France : on constate une nette augmentation des offres de fret par rapport au volume de fret. Grâce aux mesures d’assouplissement introduites dans de nombreux pays et à la reprise économique, le volume de fret déposé dans la bourse de fret a quasiment été multiplié par six entre début avril et fin juin.

Un optimisme modéré

Le transport routier de marchandises affiche certes une reprise en France, mais il est encore loin du niveau d’avant la pandémie, comme le montre le baromètre du transport de TIMOCOM. Malgré les mesures d’assouplissement, 21 pour cent des poids lourds sont toujours à l’arrêt. 60 pour cent des entreprises n’ont repris qu’une activité partielle ou sont toujours fermées. C’est ce qui ressort de la dernière enquête menée en juin par la FNTR (Fédération Nationale des Transports Routiers) qui a interrogé ses membres à ce sujet. Mais il y a d’autres signaux positifs : alors qu’en mars, 59 pour cent des véhicules ont été temporairement mis à l’arrêt, ils ne sont plus aujourd’hui que 7 pour cent et seuls 4 pour cent des chauffeurs de poids lourds sont encore au chômage partiel.

Une nette reprise

Selon la FNTR, la tendance à la reprise s’est clairement confirmée par rapport aux deux derniers mois : en mars et avril, les sociétés de transport ont encore enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires de 48 pour cent ou 44 pour cent par rapport à la même période de l’exercice précédent, contre 27 pour cent en mai.

Mais cette reprise de l’économie est inégale en fonction des secteurs. En effet, le transport de véhicules, de produits dangereux et de produits industriels, en acier et métalliques, est beaucoup plus touché que le transport de denrées alimentaires, par exemple. Le commerce, le secteur de la santé et l’e-commerce ont même enregistré une progression.

Tout le pays a profité des mesures d’assouplissement qui ont suivi. En effet, depuis le 1er juillet, la France a réouvert ses frontières, y compris avec les pays en-dehors de l’espace Schengen, et autorise les déplacements en Europe. L’ouverture des frontières de l’Europe offre une plus grande mobilité qui va également continuer à stimuler l’économie française. Car une augmentation du tourisme est synonyme d’une augmentation de la consommation, entraînant une augmentation du besoin en marchandises et de leur transport.

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